Elder Scrolls VI se fait attendre et beaucoup se retrouvent à relancer ou à poursuivre leur aventure en Bordeciel. Ce n’est pas un mal puisque Skyrim est une ode à la fantasy et révèle encore de nombreux secrets aux joueurs les plus curieux. Mais parmi les titres les plus marquants de la franchise, comment ne pas citer Oblivion… et quelle merveilleuse surprise de découvrir son remaster le jour même de son annonce !
Allez, on s’y replonge sans plus attendre car celui qui a précédé Skyrim n’est autre qu’une madeleine de Proust pour les fans aujourd’hui. Tous ceux qui y ont joué en gardent des souvenirs mémorables, magiques, épiques. Et ce remaster leur offre le prétexte idéal pour replonger dans cet univers envoûtant.
Les différences avec la version d’origine sautent aux yeux. On en prend d’ailleurs plein les mirettes ! On en a vu des remasters fainéants mais il n’en est point question ici. Au contraire, que la région de Cyrodiil est belle, majestueuse et toujours aussi intrigante à explorer ! Les PNJ ont gagné en détails, les textures sont plus fines et les cinématiques bien plus belles. Ceux qui n’ont plus touché au jeu d’origine s’en sont probablement fait un souvenir idéalisé et ont certainement oublié une foule d’imperfections. Avec ce remaster, on pourrait presque dire que cette édition corrigée s’aligne sur le souvenir qu’on s’en était tous fait.
Les lieux sont sublimes, mais le voyage en leur sein en vaut-il toujours la chandelle ? Encore une fois, oui. Des petits détails ont été modifiés ou ajoutés pour rendre l’expérience moins frustrante. Le sprint fait son apparition par exemple. On avait presque oublié que celui-ci ne faisait pas partie de l’édition originale. Et on se demande encore comment on a pu franchir, à l’époque, de si grandes étendues de terre sans pester… Toujours concernant les ajouts anodins mais ô combien bien pensés, on citera les animations plus réalistes, les menus plus aisés à parcourir, le fait de pouvoir voir la distance qui nous sépare d’un objectif…
Sans l’avoir complètement rebâti pour cette édition remastered, le système d’évolution a gagné en fluidité et se rapproche dorénavant plus de celui de Skyrim.
La création de personnage a elle aussi été repensée (en partie) avec la possibilité de choisir des origines plus poussées qui auront, à leur tour, un impact sur les statistiques de votre protagoniste.
Enfin, côté audio, de nouvelles voix font leur apparition là où Oblivion première édition en avait fait rire plus d’un lors de l’écoute d’une discussion entre deux PNJ présentant le même timbre.
En conclusion, il est évident que ce remaster est une réussite. Oblivion est-il désormais parfait ? Non, il ne l’est pas. Bon nombre de points sont encore perfectibles mais il ne saurait en être autrement dans un jeu de cette envergure. Pourtant, le travail accompli par les développeurs est indéniable et a donné naissance à une pépite qui se rapproche encore un peu plus de la perfection.
R.L.